B.T.S: Ne laissez rien Hasard...

1.  INTRODUCTION

Ces dernières années ont vu croître l'intérêt de la détection ultrasonore des bulles circulantes par effet Doppler. Cette technique se révèle incontournable pour l'amélioration de la sécurité en plongée, en permettant une évaluation précise de la décompression.

Il est formellement établi que les bulles de gaz qui apparaissant au cours de la remontée et dans les heures qui suivent le retour à la surface, génèrent les accidents de décompression.

Il existe d’ailleurs une corrélation statistique significative entre le degré de bulles détectées et le pourcentage d'accidents de décompression.

Depuis 1975 , le Détecteur de Bulles Doppler a permis de contrôler des programmes de décompressions professionnelles au cours de situations très différentes, contribuant ainsi fortement à l’amélioration  des procédures de sécurité de la plongée.

Ainsi, par exemple les :

·     plongées à l’air jusqu’à 60 mètres sportives et professionnelles,

·     saturations à l’air avec excursions jusqu’à 75 mètres,

·     plongées d’intervention à l’héliox jusqu’à 210 mètres,

·     saturations à l’héliox jusqu’à 610 mètres avec et sans excursion,

·     plongées d’intervention à saturation et hydrogène à 701 mètres,

·     plongées avec changement de mélange respiratoire (phénomène de contre diffusion isobare), en argon, azote, hydrogène, hélium.

·     Le détecteur a également permis de préciser le rôle joué par divers paramètres sur la sécurité des décompressions concernant les conditions de plongée : froid, exercice, plongées successives.

·     la susceptibilité individuelle : âge, poids, masse grasse, forme physique.

On sait que l’élimination des gaz dissous au cours d'une plongée peut être très lente dans certains tissus comme les graisses. Ce processus favorise l'accumulation des gaz, augmentant le risque d'accident de décompression selon des facteurs qui relèvent de la physiologie individuelle. Il est aujourd’hui certain que la sécurité du plongeur est d’autant plus grande que le degré de bulles détectées est moindre. De ce fait, la détection par effet DOPPLER des bulles circulantes constitue la méthode la plus efficace pour améliorer la sécurité des plongeurs à court terme et à long terme (ostéoporose).

        2.  PRINCIPE

 La décompression, nécessite des procédures concrétisées par les tables de décompression. Celles-ci sont calculées pour que les gaz dissous passent dans le sang veineux jusqu'aux poumons, en générant un taux de bulles minimum, sans dommage pour l’organisme.

Si elles atteignent un certain diamètre ou si elles sont trop nombreuses, ces bulles génèrent des manchons gazeux, qui perturbent la circulation sanguine et provoque les accidents de décompression.

Le détecteur de bulles peut mettre en évidence l’apparition de bulles au niveau du cœur droit, où conflue la totalité de la circulation veineuse de retour.

Son fonctionnement, basé sur la réflexion d’un faisceau d’ultrasons, utilise l'effet Doppler. Alors que les structures anatomiques fixes réfléchissent les ultrasons sans changement de fréquence, les éléments mobiles comme les globules du sang ou comme les bulles, réfléchissent les ultrasons avec un changement de fréquence appelé effet Doppler.

La modulation résultante est identifiée par l'appareil, le signal perçu étant d’autant plus aigu que la vitesse des éléments est plus grande.

 3.  MISE EN SERVICE

 Mettre le détecteur en service par son interrupteur latéral. Un voyant vert s’allume sur le boîtier indiquant que la batterie est chargée avec une autonomie de l’ordre de dix heures.

Si le voyant est rouge ou devient rouge, une recharge est nécessaire. Une recharge complète dure huit heures.

Casque ou sono branchés, une légère percussion sur la sonde doit s’entendre intensément dans le casque.

Si l’utilisateur a oublié de couper l’interrupteur après une détection, l’appareil se met en veille au bout de 8 ou 9 minutes pour éviter de vider la batterie. Le voyant vert reste alors allumé, et le voyant veille passe au rouge, mettant le système hors service. Il est toutefois recommandé de ne pas laisser en permanence le détecteur dans cette position, qui consomme un petit courant de veille.

A partir de la position de veille, et pour remettre le détecteur en service, il faut couper l’interrupteur pendant quelques secondes, et rallumer. Seul le voyant vert se remet en service.

L’appareil ne demande aucune maintenance, toutefois, ne pas laisser l’accumulateur sans entretien pendant un arrêt prolongé.

       4.  MODE D’EMPLOI

 L’examen courant est fait par exploration transcutanée au niveau du cœur et les bulles sont quantifiées par le code de SPENCER & JOHANSON.

Ce code mis au point par l’US NAVY, a été testé, validé et utilisé par la Marine Nationale et par des sociétés de plongés professionnelles comme la COMEX.

Une détection est faite soit debout, soit couché sur le côté gauche. Elle est pratiquée dans les 5 à 10 minutes après la fin de la plongée et refaite si nécessaire 30 à 60 minutes après. On peut la sensibiliser en pratiquant des flexions des jambes.

·       Une fois le détecteur de bulles prêt pour utilisation, mettre du gel (gros comme un pois) sur les pastilles de la sonde.

·       Appliquer la sonde dans la région précordiale. Bien que la position optimale varie selon les sujets, dans les 2/3 des cas la sonde se place à cheval sur la quatrième côte, à 1 cm du bord gauche du sternum.

Le signal perçu permet de trouver la position optimale, caractérisée par un « bruit de ressac » à chaque contraction cardiaque (systole), auquel se surajoute parfois un « clic » correspondant à la fermeture des valvules.

 Le bruit du battement cardiaque ne doit pas être prédominant, au profit du chuintement provoqué par les globules rouges de sang.

Les bulles sont perçues comme un crépitement quand elles sont grosses et nombreuses, comme un pépiement quand elles sont plus petites, ou comme une simple modulation vers l’aiguë quand elles sont très petites.

Les bulles isolées sont reconnaissables au « piaulement » qu’elles produisent.

L’analyse du signal des bulles demande un certain entraînement.

Pour faciliter cet apprentissage, un CD « pédagogique » est offert.

Un stade 3 représente un stade de risques, il faut :

·     Surveiller les signes, fatigue, douleurs, troubles divers,

·     Renouveler la détection des bulles,

·     Ne pas faire de successives.

·     Rester au repos

Au stade 4, contacter dans les meilleurs délais un médecin  qui pourra conseiller de :

        ·       respirer de l’oxygène,

·       se rapprocher d’un caisson de re-compression.

 Dans tous les cas, renouveler la détection de bulles régulièrement jusqu’à élimination

5.  DESCRIPTION DU SYSTEME

5.1  la sonde à ultrasons

Composée de deux céramiques : l’une émettrice, l’autre réceptrice, connectées au boîtier par un câble de 1mètre. L’angle des faisceaux émis et réfléchis permet d’explorer une région entre 4 et 7 cm sous la peau.

5.2  le boîtier électronique

 ·     un oscillateur très stable alimentant l’émetteur,

·     un récepteur sensible avec des filtres,

·     un dispositif d’extraction de l’effet DOPPLER.

·     Une alimentation stabilisée à haute performance.

·     Trois sorties, pour 2 casques (phone) et pour enregistreur  (rec).

5.3  les écouteurs

Un casque de qualité, d’une impédance de 64 Ohms, mono.

5.4  l’alimentation

 Un accumulateur de 7.2 volts (Technologie Ni/Mh), spécial que nous fournissons avec chargeur. Des batteries de rechange sont disponibles.

Deux voyants lumineux permettant de visualiser l’état de la source d’alimentation.

L’appareil fonctionne avec une tension d’alimentation comprise entre 5.2 volts et 7.3 volts.

 6.  Caractéristiques générales

 ·     puissance alimentation   : 250 mW

·     accumulateur                  : 7.2 volt 3 éléments Ni/Mh de 2.4 volt

·     (600 Ma UNIROSS  Ref BC 101 1686)

·     autonomie                        : 10 heures discontinue

·     consommation                 : 70 mA

·     sensibilité bulles              : section 0.03 mm

·     impédance casque           : 64 Ohms

·     dimensions   : 60 x 40 x 25 mm,

·     dimensions    : 130x70x25

·     poids              : 290 g           

GARANTIE

 L’appareil est prévu pour travailler en atmosphère humide par surmoulage de l’électronique dans une résine de protection. La destruction de cette protection détruit le circuit  et annule la garantie.

La garantie est de 2 ans contre les vices de fabrication, à l’exclusion d’une immersion du boîtier, d’un échange de batterie, ou d’une destruction accidentelle de la sonde.

PRIX : 1070 € TTC 

 AVERTISSEMENT